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bart baele peintre des couilles, homme d’affaires, génie naturel


bart baele peintre des couilles, homme d'affaires, génie naturel

Exposition personnelle du 22 avril au 10 juin 2023

 

 

“Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer” Antonin Artaud

L’artiste belge Bart Baele s’invite pour la sixième exposition personnelle à la Galerie Polaris.

Untitled ( catching ) , 2019 - Huile sur toile / Oil on canvas - 60 x 50 cm
West , 2021 - West - Huile sur toile / Oil on canvas - 90 x 70 cm
les jumeaux 1969 , 2021 - Huile sur toile / Oil on canvas - 57 x 73 cm
The purple piercing, 2019 - Huile sur toile /Oil on canvas - 77 x 57 cm

Il nous livre à travers quinzaine de toiles, fascinantes et torturées, l’univers peuplé de ses démons. La force de son œuvre réside à la fois dans sa palette, dans le symbolisme de motifs récurrents. Sa douleur, mêlée d’un humour acerbe, est omniprésente, universelle, et imprègne chacune de ses peintures avec une sincérité et une spontanéité déconcertante.


L’imagerie de Bart Baele se compose d’éléments hétéroclites et souvent récurrents : des crucifix, réminiscences du catéchisme de son enfance, des têtes de mort, des testicules qui s’envolent dans les airs sous le titre de Victory, des mots français ou flamands jetés sur la toile. Invoquant son panthéon personnel – Antonin Artaud, Edvard Munch, Vincent Van Gogh, James Ensor, Niko Pirosmani… Bart Baele les cite et les utilise comme des sortes d’incantations faites à (très) haute voix, accentuant la tension entre la satire et le drame, le pamphlet et la fable, qui courent tout au long de cette oeuvre fascinante. Ces citations viennent amplifier une charge émotive à laquelle le spectateur ne peut échapper. La théâtralité de l’existence prend ici toute son ampleur.

 

Le peintre néerlandais Constant semble avoir saisi par anticipation la démarche de Bart Baele en écrivant : « une peinture n’est pas un assemblage de lignes et de couleurs ; elle est un animal, une nuit, un cri, un être humain, et tout cela à la fois. »


La voix de l’artiste est comme ce cri, signifiant que l’artiste existe et qu’il respire, cri d’angoisse silencieux mais aussi ironique.

 

Les personnages qui peuplent ses œuvres sont tantôt des enveloppes désincarnées, déjà fauchées par la mort, tantôt des marionnettes du théâtre personnel de Baele.
Fantômes, masques, squelettes, enfants perdus : autant de silhouettes frêles, souvent flottantes. Se référant à sa vie, mais surtout à ses réflexions quotidiennes sur la place de l’homme dans l’humanité, Bart Baele en dresse ici un portrait pessimiste, mais empreint de l’humour propre aux artistes Belges.

 

Si Bart Baele arrive à prendre le recul nécessaire à cette affliction que présente pour lui la vie contemporaine et l’art d’aujourd’hui, il n’en traduit pas moins dans son œuvre, les ressentiments forts sur cette nature humaine.
Chaque tableau est pour lui une cicatrice de la vie.